Manger plus de protéines ? Manger moins de protéines ? Quelles sont les bonnes réponses ? L’apport en protéines implique, comme absolument tout dans la nutrition, beaucoup, beaucoup de mythes !
Je ne sais pas si vous êtes comme moi (Geosh), mais je suis EXTREMEMENT CURIEUX et J’AIME rechercher la vérité. Je déteste les mensonges, les bêtises, et les tromperies.
Il semble aussi qu’il y ait un lien direct de cause à effet, car plus je me mets à la poursuite de la vérité, et plus je fais de progrès dans ma vie. Cette quête a eu une influence déterminante dans ma vie, celle de Rodrigo, et aussi celle de Renata.
Plus je m’aperçois combien ces mensonges diffusés comme vérités causent de souffrances dans la vie des gens, et notamment dans la mienne, que ce soit dans le passé ou encore maintenant, et plus je suis avide de vérité. Mais je DETESTE LES SOPHISMES.
Pour moi c’est une cause qui donne un sens à ma vie, et qui vaut la peine que l’on se batte.
La plupart des mythes sur la nutrition et autres domaines trouvent leur origine dans les croyances, sans autre fondement que parce qu’une chose est réputée vraie, une autre doit l’être également.
Des preuves tangibles devraient être fournies à l’appui de toutes croyances justifiables. De ce point de vue, examinons quelques-uns des mythes les plus courants concernant les protéines.
1 – Les protéines maigres sont nécessaires pour perdre du poids :
Les protéines maigres demeurent toujours un grand dogme dans la perte de poids, de même qu’elles sont un excellent exemple pour imaginer une chose vraie dès lors qu’elle est basée sur une autre chose elle-même avérée, alors même que le sujet n’aura pas été étudié, ni les connaissances mises à profit.
Basées sur la conviction que les matières grasses font grossir et sont mauvaises pour la santé, les protéines maigres ont commencé à être préconisées comme idéales. De cette croyance sont également apparu une multitude d’aliments faibles en gras, faibles en calories, mais nous savons maintenant qu’ils n’assurent pas une perte de poids plus élevée.
Du point de vue de la perte de poids, la quantité de graisses d’une source de protéines est sans importance.
Les protéines maigres sont importantes parce qu’elles sont denses. Par exemple : le blanc de poulet peut être une bonne façon de consommer plus de protéines, si votre objectif est, par exemple, l’hypertrophie musculaire. Ce qui nous amène au deuxième mythe :
2 – Ils est nécessaire de consommer beaucoup de protéines pour perdre du poids :
Ceci est un autre mythe qui probablement peut causer plus d’inconvénients que d’avantages dans la perte de poids. Personnellement, je ne pense pas qu’il faille consommer plus d’ 1 g de protéines par kg de poids, le bon paramètre pour ajuster la consommation est légèrement supérieur ou inférieur à cette quantité. Comptons 1g de protéine pure et non pas 1g d’aliment qui contient des protéines.
Pour ceux qui pratiquent des exercices intenses, et qui souhaitent gagner de la masse musculaire, je pense notamment aux personnes très actives, aux athlètes, etc., leur corps manifestera une demande accrue de protéines, de sorte qu’il leur sera nécessaire d’augmenter la consommation quotidienne.
Dans le cas de personnes moins actives, leur corps n’aura pas besoin d’utiliser ces protéines pour la reconstruction des muscles; l’excès de protéines sera alors converti par l’organisme en glucose (sucre) selon le processus de glucogenèse. Autrement dit, si votre corps n’utilise pas les protéines, l’excès de celles-ci pourra être transformé en sucre et ce sucre stocké comme graisses du corps. Par conséquent, dans le cas de personnes moins actives, ou celles qui ne font pas d’exercices, réduire la consommation de protéines est une bonne idée si leur objectif principal est de perdre du poids.
Dans le cas de ceux qui diminuent la consommation de glucides afin d’entrer en cétose, ce sucre peut boycotter l’adaptation céto de l’organisme. Cela peut placer indéfiniment le corps dans un mal être d’adaptation cétogène (lorsque le corps est en adaptation pour brûler les graisses comme source d’énergie primaire au lieu de glucides). L’excès de protéines peut perturber la céto adaptation.
3 – L’excès de protéines est nocif aux reins, au foie, etc…
Mon ami(e), j’essaye de ne pas l’être, mais je suis parfois très en COLERE lorsqu’une personne affirme une chose comme celle-ci.
Si je me contente de dire que la protéine est mauvaise, j’installe la peur dans votre esprit, et ce n’est pas intellectuellement honnête de ma part. Par contre, si je vous donne des informations concernant un sujet, quel qu’il soit, vous pouvez alors prendre de bonnes décisions, être prudent, et faire de nouvelles recherches d’une manière plus intelligente, plus constructive. Voilà la différence entre la peur et la prudence.
Les personnes en bonne santé peuvent consommer une quantité plutôt plus élevée de protéines (1). Selon cette étude, il n’existe pas dans la littérature scientifique de corrélation entre les problèmes de reins réputés sains, et une consommation 2 à 3 fois plus élevée que celle recommandée par l’American Heart Association (0,8 g par kg). Ces valeurs sont beaucoup plus que nécessaires pour ceux qui visent une forte hypertrophie, avec une marge généreuse allant jusqu’à 1,8 g par jour. (2)
Il n’est pas non plus scientifiquement prouvé qu’un apport plus élevé de protéines soit nocif au foie.
Bien entendu, et encore une fois, nous ne parlons ici que des personnes présentant des reins et un foie SAINS.
L’excès de protéines, en particulier dans les régimes restrictifs en glucides et en graisses, peut en effet causer un stress inutile, même chez les personnes en bonne santé. Je vais vous expliquer pourquoi.
Ici, nous voyons un autre sophisme de causalité : basé sur l’idée fallacieuse selon laquelle la graisse est mauvaise, pour avoir une alimentation comportant moins de glucides vous devez augmenter la protéine, non ? C’est le seul macronutriment qui reste. Voilà pourquoi je suis en désaccord avec plusieurs points du régime Dukan par exemple, ou tout autre “Régime de Protéines”. Une conclusion erronée mène à une autre. C’est également la raison pour laquelle je n’aime pas le terme low carb, je préfère le terme low carb high fat ou LCHF.
Lorsque vous transformez cet excès de protéines en énergie, le sous-produit de ce processus est l’ammoniac. L’ammoniac est hautement toxique pour notre corps et nous avons besoin de graisses et de glucides pour le transformer correctement en urée. Si le corps se heurte à des difficultés lors de cette transformation, il en résultera un stress inutile pour vos reins et votre foie. Ce phénomène est appelé toxicité des protéines, et il ne se produit que chez les personnes en bonne santé ayant une alimentation équilibrée accompagnée d’une quantité excessive et inutile de protéines. Mais ce stress n’endommagera pas nécessairement les reins et le foie, bien que cela puisse causer malgré tout un certain nombre de symptômes liés à l’ammoniac en excès dans le corps.
Alors, pour conclure en insistant, ce stress n’est pas nécessaire, ni pour la perte de poids ni pour le gain de masse musculaire. Accepter les mythes comme des faits c’est ce qui retarde le plus le progrès de chaque être humain, et de l’humanité tout entière. Mais ne comptez pas sur moi pour cela, je suis là pour vous dire la vérité, coûte que coûte.
Assez pour aujourd’hui. A bientôt !
Geosh.
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Bonjour Renata,
Merci pour tout ton travail.
Tu écris, plus haut : Comptons 1g de protéine pure et non pas 1g d’aliment qui contient des protéines.
Qu’est-ce que tu veut dire ?
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Que, par exemple, 100 grammes de boeuf ne contiennent que 25-27g de protéine. Donc ce n’est pas le produit entier qu’il faut compter mais les protéines dans chaque aliment !